Dans les années 1960, un homme commence à collectionner des fragments d’histoire : uniformes oubliés, drapeaux usés par le temps, journaux tachés d’encre et de boue… Cet homme, c’est Jean Cretin, ancien adjudant-chef devenu maire de Beure.
Animé par la mémoire de son oncle, Lucien Roy, premier soldat du village tombé en 1915, il décide qu’aucun sacrifice ne doit sombrer dans l’oubli.
En 1983, son rêve prend vie : dans une maison vigneronne du XVIIIᵉ siècle, il érige un sanctuaire de mémoire : armement, tenue, affiches, photos, objets du quotidien et tant d’autres reliques saisissantes.
Aujourd’hui, les membres de l'association vous ouvre les douze salles du musée comme autant de chapitres d’un livre vivant, un lieu où chaque objet raconte le sacrifice du combat, la peur mais aussi le courage.